PROGRAM

THURSDAY 21 OCTOBER

FORCALQUIER 

9h30 / 12h30

Artemisia museum, Couvent des Cordeliers

Citizen Engagement: How to Act and Mobilize?

Introductory workshop on citizen advocacy that questions our relationship to the Earth and to the food of tomorrow in partnership with the Heinrich-Böll-Stiftung Paris. In parallel, the students of the German section of the international school in Manosque will explore regenerative agricultural practices and civic engagement.
Subscribe : contact@festivalautrerapportalaterre.com

13h00 – Vernissage

Maison des Chapitres, 3 bis rue Passère

Soil, Surface and Earth: Making Living Visible

A collective Franco-German exhibition envisioned by curator Sarah Maske with the Decrustate collective, Sibylle Duboc, Theo Guicheron-Lopez, Marte Kiessling, Gülşah Mursaloğlu, and Jennifer Oellerich which questions the Earth, that which makes the soil alive and fertile throughout the world, and which explores different types of surfaces and their roles in agriculture, whether organic or artificial.

Entrée libre. Exposition du 21 au 25 oct. 2021,
10h à 13h et 15h à 18h.
En savoir plus
Exposition collective franco-allemande imaginée par la curatrice Sarah Maske avec le collectif Decrustate, Sibylle Duboc, Theo Guicheron-Lopez, Marte Kiessling, Gülşah Mursaloğlu, Jennifer Oellerich.

Qu’entend-on par terre en particulier et par surface en général ? Quel rôle joue-t-elle dans l’agriculture ? Que ce soit la terre, l’eau ou l’asphalte, qu’elles soient solides, meubles, petites ou grandes, lisses ou irrégulières… Cette exposition d’artistes basés en Allemagne et en France propose un aperçu des surfaces dites naturelles et artificielles, et donne à voir notre lien avec elles.
Stacy Alaimo, professeur d’études en environnement et en développement durable, décrit dans l’un de ses livres une situation dans laquelle Ladelle McWhorther, après avoir essayé de faire pousser des tomates, a développé un rapport particulier avec la terre et l’a perçue comme beaucoup plus précieuse grâce au simple fait de travailler activement avec elle.

La terre est rarement considérée pour ce qu’elle est, de façon existentielle, contrairement à l’air et à l’eau. Ce n’est que lorsque nous voyons ce que le sol peut accomplir que nous réalisons ce dont il est capable. Le sol est, en ce qui concerne notre alimentation, un facteur essentiel. Comme McWhorther, nous devrions avoir un lien inextricable avec la terre car elle nous nourrit. Sans un sol sain, il n’y a pas de plantes saines, pas de cultures saines, pas de personnes et d’animaux sains.
Pourtant, la terre n’est presque jamais valorisée, ni traitée de manière adéquate. Nous la brûlons, la déchirons, l’assécherons ou la bitumons. Qu’observe-t-on lorsque nous parlons de sol ? C’est la question que se posent les œuvres présentées dans l’exposition.
La distinction entre sol « naturel » et sol « artificiel » revient sans cesse. Dans les œuvres de Gülşah Mursaloğlu, Marte Kiessling et Theo Guicheron-Lopez, ces notions interviennent de différentes manières. Qu’est-ce qui existe depuis toujours, qu’est-ce que les humains ont façonné ?

iNature – water de Kiessling recueille des images de surfaces d’eau, de feuilles et d’arbres et les projette sur une surface solide afin que les humains puissent marcher sur l’eau et la cime des arbres, ce qui n’est pas possible dans la réalité. Existe-t-il une nature artistique ou existe-t-il aussi un art naturel ? C’est toute la question.

Les sculptures de Theo Guicheron-Lopez explorent les matières en quête de leurs points de connexion. Normalement, dans les zones urbaines, les arbres trouvent leur place au milieu de l’asphalte. Guicheron-Lopez retourne la réalité et introduit de l’asphalte, de la colle et de la résine époxy dans la souche de buis. S’agit-il d’un corps étranger ou d’un nouvel hybride de la nouvelle ère ?

Gülşah Mursaloğlu parle également de corps étrangers dans son travail. Devouring the Earth, in Perishable Quantities explore les limites de l’incorporation d’une substance étrangère dans un corps, en empruntant des formes aux processus d’extraction géologiques et biologiques. Les communautés humaines et non humaines se sont livrées à la géophagie (consommation de la terre), parfois pour obtenir certains minéraux, parfois pour se connecter à la terre. A partir de là, elle développe diverses théories sur le fait que les choix dits « conscients » ne sont pas toujours des choix.

Jennifer Oellerich joue avec différentes surfaces et leur développement au gré des facteurs climatiques. Le gaufrage en cuivre monté et patiné montre des structures de pluie qui ressemblent à un paysage de cratères planétaires. Nous retrouvons ici le phénomène des motifs naturels dans les différentes échelles.

Sibylle Duboc joue également avec les échelles – Empreinte photographique de champs de palmier en Malaisie est une série d’images satellites réduites à la taille d’empreintes digitales. La forêt malaisienne est massivement déboisée pour la production d’huile de palme, qui est exportée dans le monde entier. Les plantations sont aménagées en terrasses et suivent le relief topographique de la forêt, dessinant des lignes qui ressemblent étonnamment aux empreintes digitales humaines. Cette série met en évidence l’analogie formelle entre deux empreintes de pas humains passant d’une échelle réelle à une vue aérienne.

Depuis plus de 20 ans, le collectif Decrustate crée des archives de surfaces terrestres et transporte ses découpes à travers le monde. Ce faisant, le collectif emprunte une partie symbolique de la terre, qu’il s’agisse de coulées ou de traces d’animaux, et la scelle, créant ainsi une série artistique. Pendant le festival, une mini surface gagnante du tournoi de pétanque sera « décroûtée », c’est-à-dire finement retirée, scellée et remise au gagnant comme prix principal. Chaque « décrustation » est unique.

15h30 / 18h

Marché paysan, Place du Bourguet

Culinary Performance

By German artist Simon Knab
On the opening day of the festival, Simon Knab will slip through the stalls of the farmers’ market on Place du Bourguet. In keeping with the fall season, Simon Knab will focus on fermentation, an ancient food preservation technique based entirely on biological processes. A colorful installation that immerses visitors in a visual, gustatory, and olfactory universe.

Sound intervention

By the BATALH group at the market.

Free.

18h30

Cinéma du Bourguet, Place du Bourguet

Festival Opening Night

In partnership with Arte. How do we care of the living, how do promote the farm settlements, and how do we unite to preserve the land? After watching Eloïse’s installation from the Arte documentary, we continue the evening with a debate / exchange of ideas with our guests, including permaculturist Johanna Häger.
Debate followed by a cocktail. Free entry.

Projection of REPARER LA TERRE (REPAIR THE EARTH)

A documentary by Laureline AMANIEUX and Sonja BERTUCCI
France I 2020 I 55 ’
Les Films du Hasard / Find it on arte.tv
The story of the professional reconversion of a young woman to establish an organic market farm.

En savoir plus
Eloïse, 32 ans, parisienne, décide de changer de vie pour devenir agricultrice. Prenant conscience d’une urgence à préserver l’environnement, elle s’installe avec ses enfants dans la Sarthe et se forme en lycée agricole. Pendant 5 ans, ce film la suit au fil de ses stages et de ses rencontres pour fonder une ferme en maraîchage biologique.

Assistante à la mise en scène, Eloïse décide de tourner la page à 32 ans et de devenir agricultrice bio. Elle s’engage d’abord seule, sans expérience, pour faire, dit-elle, triompher la vie et réparer la terre. Le déclencheur, c’est la construction près du Mans d’une ligne de train LGV, le Paris-Rennes, qui engendre un déboisement massif, notamment sur un terrain appartenant à la famille d’Eloïse. Prenant conscience d’une urgence à préserver l’environnement, elle quitte avec ses enfants sa vie à Paris pour la Sarthe et recommence des études en lycée agricole. Non issue du milieu rural, elle met alors tout en œuvre pour fonder une ferme en maraîchage biologique. Ce film la suit au fil de ses stages et de ses rencontres avec des agriculteurs passionnés. Il donne à voir ses doutes, ses joies, ses difficultés, son courage et son engagement. Un portrait de femme inspirant, un récit de transition qui s’inscrit dans un mouvement de société grandissant.

Le cinéma Bourguet est un mono-écran bénéficiant du classement art et essai et des labels « recherche et découverte », « patrimoine et répertoire » et « jeune public ». Une attention particulière y est portée à l’égard du cinéma documentaire et du cinéma de patrimoine, donnant lieu l’un et l’autre à une programmation hebdomadaire et de nombreux événements au cours de l’année.

FRIDAY 22 OCTOBER

FORCALQUIER 

9h30 / 12h30

Artemisia museum, Couvent des Cordeliers

Citizen Engagement: How to Act and Mobilize?

Introductory workshop on citizen advocacy that questions our relationship to the Earth and to the food of tomorrow in partnership with the Heinrich-Böll-Stiftung Paris. In parallel, the students of the German section of the international school in Manosque will explore regenerative agricultural practices and civic engagement.
Subscribe: contact@festivalautrerapportalaterre.com

10h30 / 12h30

Résidence Saint Mary, 8 Rue Saint-Mary

Cyanotype Workshop – Old photographic technique

Workshop made with local plants by German artist Simon Knab (workshop in French).

En savoir plus
Simon Knab works on projects with a strong connection to nature and the environment. Environmental awareness and sustainability issues are at the heart of his artistic work. This often requires lengthy and specific research in a chosen location, as well as an in-depth analysis of environmental issues. In doing so, Knab seeks to involve local citizens in his work and to trigger reflections on ecological questions.
There are many local plants in Forcalquier and its surroundings, like wild rosemary. In his workshop Le miracle bleu (The Blue Miracle), Simon Knab creates a visual and artistic archive of regional flora using cyanotypes made by the participants themselves, which can then be taken home.

Atelier Cyanotype

13h00 / Vernissage

Galerie Passère, 8, rue Passère

Le sens de la Terre (The Meaning of the Earth), a multimedia exhibition

By David Boisseaux-Chical and Vina Hiridjee
This immersive video installation celebrates the local initiatives of small-scale agriculture in France and Germany and in particular explores two territories of these European agricultural leaders: the Alpes-de-Haute Provence region in France and the Uckermark region in Germany, both of which are pioneers of organic farming.
sensdelaterre.fr

Entrée libre. Exposition du 21 au 25 oct. 2021,
10h à 13h et 15h à 18h.
En savoir plus

Le mot de la Galerie Passère :
Je suis heureuse d’accueillir l’exposition « Le sens de la terre» à la Galerie Passère du Jeudi 21 au Lundi 25 Octobre 2021.

Tout d’abord, parce que le sujet de l’écologie et de l’agriculture d’aujourd’hui sont des sujets nobles, engagés et primordiaux pour le monde d’aujourd’hui et de demain. Ensuite, car il s’agit du premier événement qui a lieu à la Galerie depuis deux ans. La Galerie Passère a vocation à présenter des œuvres contemporaines et multiformes : peinture, sculpture, photographie … aussi le format de la vidéo convient parfaitement … L’art se nourrit de ce qui est vivant et a de tout temps servi à s’engager pour des idées et même à les dénoncer. Il était donc important pour moi que la réouverture ait lieu sur un thème qui soit aussi vital que « le sens de la terre » …
Atelier Cyanotype

17h/20h

Place du Bourguet, en face de L’Abondance

Vins naturels, Vins vivants! (Natural wines, Living wines!)

Natural wine does not correspond to a label, it is not officially recognized. It nonetheless brings together many winegrowers around a common practice and philosophy: it is about producing wines “resulting from natural vinification, without any chemical inputs.”

Encounters and exchanges

With Laura Aillaud, Guillaume Gros and Frédéric Palacios, “natural” winegrowers. In partnership with L’Abondance.

17h-19h tasting / 19h-20h30 exchange. Free.
En savoir plus

C’est un début de soirée en deux temps que nous vous proposons, un premier temps de dégustation avec trois vigeron.ne.s qui nous présenterons différentes cuvées issues de leur domaines respectifs puis un temps d’échanges et de discussions autour de leur travail et de leurs pratiques.

Trois vigneron.ne.s, trois histoires d’homme ou de femme, trois parcours singuliers avec en partage la même envie, la même ambition, produire de grands vins exprimant leur sensibilité et leur terroir en pratiquant une agriculture durable exempte de chimie de synthèse à la vigne et au chai.

Comment travailler son sol ? Comment tailler ses vignes ? Comment la défendre, la protéger, l’entretenir sans avoir recours à des produits toxiques pour la nature et pour les hommes ? Le tout dans un contexte de changement climatique qui a déjà un impact visible sur la production de ces domaines.

SUNDAY 23 OCTOBER

FORCALQUIER / MANE

10h30

Musée de Salagon, Le Prieuré
Mane

Preview: First listen of the sound documentary La Jeune fille et la ferme (The Young Girl and the Farm)

Encounter with journalist Yves Deloison, in partnership with Arte Radio as part of the reopening of the exhibition Intérieur paysan (Farm Interior).
The girl and the farm
A sound documentary by Yves Deloison
ARTE Radio.com I France I 2021 I 60 min
Coralie, 18, is a student at an agricultural high school and has decided to take over her father’s farm. The director spent several weeks with her in sound immersion, at her high school, on the farm, and with family and friends.
Breakfast offered. Free entry.

14h30

Galerie Passère, 8 rue Passère
Forcalquier

Meeting with Nicolas Decome from Atelier Paysan and La Carline bookstore

Around the publication of the collective work by the Atelier Paysan: “Taking Back the Land From the Machines – Manifesto for Farmer and Food Autonomy” éditions du Seuil, 2021.
“The record of a century of industrialization of agriculture and the food it produces seems to us to be torn: it is catastrophic. However, the political forces to overthrow this model and replace it with another are still lacking. This book is here to question this hiatus ”.

Entrée libre.
En savoir plus
La librairie la Carline est heureuse d’être partenaire de ce nouveau festival !
Créée il y a 40 ans, la Carline est non seulement une librairie, mais aussi une actrice de la vie culturelle de Forcalquier. C’est pour nous naturel de nous associer à cette nouvelle initiative qui partage des idées régénérantes et des pratiques régénératrices à découvrir.
Nous sommes ravis d’animer la rencontre avec Nicolas Decome, l’un des auteurs de Reprendre la terre aux machines.
Il nous semble pertinent de présenter ce livre, car la démarche de l’Atelier paysan est un exemple de cet « autre rapport à la terre » qu’il est indispensable de créer pour répondre aux défis de notre époque. Leur ambition est de participer à renverser un système à bout de souffle, en créant une autonomie par l’entraide et la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.

16h30

Jardin de l’Ubac, au dessus de la Place du Palais,
Forcalquier

Compost and Performance Workshop

With German permaculturist Johanna Häger. Free distribution of “shots” of ripe compost with the citizen collective “Composter à Forcalquier”.
Free entry.

En savoir plus

Une performance interactive sur le thème de la structure de l’humus avec la permacultrice Johanna Haeger. Johanna Haeger, alias Juana La Loca, est architecte paysagiste, designer en permaculture et cultivatrice d’humus.

Elle dirige un projet de permaculture au nord de Berlin avec des structures de jardin forestier et une petite pépinière maraîchère, où elle partage ses connaissances lors de séminaires sur la permaculture.

Elle accorde une importance particulière à la création de sols et à la plantation d’arbres. Mais avant tout, elle souhaite donner aux gens les moyens de suivre leur intuition et de se connecter avec la terre.

Atelier Cyanotype

19h00 – Projection

20h00 – Pizza Bêêêê Sound System

Lo Pichotome, Village Vert, 5 Av. de Verdun,
Forcalquier

Screening of the documentary film “Canjuers, Yvette et moi” by Céline Laurens and Pizza Bêêêê Sound System

Screening at 7 p.m., then starting 8 p.m. DJ sets by Fab from the Krewkodil collective and Berlin DJ Simon Nicolau. Tasting of farmer pizzas concocted with local cheeses from goatherds Ségolène De La Ronde, Lorraine Prunet and Céline Laurens.
Free entry.

En savoir plus
Un documentaire de Céline Laurens
France I 2021 I 52’
Airelles Production

Alors que je débroussaille les ruines de ma future ferme, me revient en force l’évocation de Canjuers, haut plateau du Var annexé par l’armée en 1973 pour y construire le plus grand camp d’entraînement militaire d’Europe. Là vivait mon grand-père, berger, et sa famille avant l’expulsion. Je fouille les tiroirs et les greniers de ma mère, de mes oncles et tantes, je rencontre les anciens voisins à la recherche de l’histoire de Canjuers, confrontant les souvenirs aux archives officielles levées du secret défense. Les échos du passé nourrissent mon choix de devenir paysanne à mon tour aujourd’hui. Au jour le jour, je construis ma future ferme, héritière de l’esprit de Canjuers.

Projet lauréat de la Bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM et de la SACEM pour la composition de musique originale. Avec l’aide à l’écriture et l’aide à la production de la Région PACA et du CNC.

SUNDAY 24 OCTOBER

FORCALQUIER

11h30

La Cîmenterie, Campagne Arnauds

Festival closing BRUNCH

BATALH is an all-terrain musical come-and-go.

This creation by the company FeM & l’Ecentrale brings out the rich timbres of animal bells in an original repertoire, composed for an imaginary tinkling instrument: the campanophone (“countryphone”).
François Arbon (bells and bass sax) – Iris Kaufmann (bells and vocals) – Romain Maurel (bells and vocals)

Free entry; a hat will be passed around.

Please note: the Cimenterie car park is small. No possibility of parking along the Chemin de la Colle. Favor carpooling or walking from the Martial Sicard car park.

En savoir plus
C’est dans une énergie résolument brute que les trois protagonistes abordent en profondeur ce travail sur le son campanaire, s’inscrivant dans les musiques improvisées et contemporaines ; tout en l’associant à une recherche artistique et ethnographique sur la vocalité propre au pastoralisme, qui tisse les liens entre homme et animal à travers huchements, appels, cris, baïleros et briolages.

Avec BATALH, la compagnie élabore un nouvel instrument qui déploie au mieux cette richesse acoutisque. Le campanophone est un système itinérant sur roue doté d’un carillon, de claviers de sonnailles, et accompagné de percussions et bourdons complémentaires. Il est pensé pour être joué par 1 à 3 musiciens à la fois, et permet de transporter des instruments complémentaires. Un premier prototype non itinérant a été élaboré en octobre 2019 et accueilli chaleureusement par le public. Le campanophone est démontable et comprend un support à saxophone basse, une réserve de cloches « libres » (pouvant être manipulées librement), ainsi qu’une boîte à bourdon alimentée électriquement par une batterie mobile, qui sert de soutien aux voix et créé un fil tendu propice à une forme musicale narrative ou improvisée. Les claviers de sonnailles sont disposés sur trois axes formant un U, au-dessus duquel est suspendu un carillon accessible de toutes parts. Les musiciens peuvent se déplacer d’un clavier à un autre. Ils comportent des sonnailles de différentes tailles et de différents types permettant d’interpréter des mélodies percussives. Le carillon permet d’enrichir la gamme avec des sonnailles et clarines suspendues dotées de leurs battants, qui apportent une variété de sons différents, une variabilité dans le son produit. Le dispositif, sur roues avec système de blocage, est itinérant. Son déplacement provoque le tintinabulum du carillon, qui n’est pas sans rappeler le déplacement des bêtes en estive.

15h30

Cour des Artisans

Friendly Franco-German pétenque competition

With the German artist collective Decrustate. A small part of the surface area of ​​the Pétanque court (10cm) will be “crusted”, that is to say removed, sealed and given to the winner as the main prize. Each “decrustation” is a unique artistic piece.

Subscribe : contact@festivalautrerapportalaterre.com

En savoir plus

Depuis plus de 20 ans, le collectif Decrustate créé des archives de surface terrestres et transporte ses découpes à travers le monde. Ce faisant, le collectif emprunte une partie symbolique de la terre, qu’il s’agisse de coulées ou de traces d’animaux, et la scelle, créant ainsi une série artistique.

Collectif Decrustate

plan_FestivalAutreRapportalaTerre

festival another relation to the earth